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Les régles d'or pour poser sa moquette

16 Mars 2009 , Rédigé par sabih

 
Les régles d'or pour poser sa moquette

Pas de panique, la pose d'une moquette libre n'est pas réservée aux bricoleuses chevronnées. Il suffit de suivre la bonne méthode et d'imaginer ce duvet moelleux très bientôt à pieds.
 - Les régles d'or pour poser sa moquette

Pas de panique, la pose d'une moquette libre n'est pas réservée aux bricoleuses chevronnées. Il suffit de suivre la bonne méthode et d'imaginer ce duvet moelleux très bientôt à pieds.

Les outils indispensables :

- Colle ou ruban adhésif double face
- Cutter, ciseaux aiguisés
- Lame plate
- Règle métallique
- Couteau à enduire

Etape 1 : Préparer le sol

On chasse les tâches de colle résiduelle, les tâches grasses et les traces d'humidité qui pourraient nuire à l'espérance de vie de la moquette. Pour un parquet ou une dalle de béton impeccable, le duo aspirateur-serpillière est suffisant. Si nécessaire, remettre votre sol de niveau. Deux solutions, un enduit de ragréage auto-lissant ou, plus simple, de la thibaude, ce tissu synthétique souple qui se glisse dans les creux et corrige les défauts du sol. Pour les petites surfaces de moins de 20 m², posez le ruban adhésif double face tous les mètres environ, sans retirer la protection adhésive supérieure, le long des murs et sur le sol.

A savoir : Pour faire un raccord, superposez deux morceaux en laissant dépasser plus de 5 cm et coupez au cutter le long d'une règle en métal.

Etape 2 : Bien placer sa moquette et le tour est joué

La moquette étant ce qu'elle est, difficile à manier, cette étape est de loin, la plus technique. Le dos contre le mur le plus large, déroulez la moquette sur l'ensemble de la pièce. Elle doit remonter sur chaque côté d'une dizaine de centimètres. Si nécessaire, recentrez-la en vous postant une jambe sur le sol ferme et l'autre dessus, pour tirer le revêtement progressivement. Idéalement, laissez reposer une journée, pour que la moquette adhère bien au sol et tombe parfaitement. Le couteau à enduire sert à marquer l'angle de la moquette contre le mur. Partez du sol vers le mur en évitant les bulles d'air.

Etape 3 : Optez pour une coupe parfaite

Cette étape requiert de la précision, plus que de gros bras. Appuyez vous sur la lame d'un couteau à enduire large pour couper le débord au cutter. Attention de bien vous arrêter 20 cm avant chaque angle. L'angle parfait n'est pas sorcier. D'abord, rabattez la moquette vers vous comme une languette, afin que le dessous soit apparent, ensuite, posez une règle métallique dans le prolongement de la découpe déjà faite. Placez un support sous le rabat, planche en bois ou en plastique, pour épargner la moquette du dessous. Enfin, avec un cutter, découpez le surplus. Répétez l'opération de l'autre côté. Enfin, décollez les bandes adhésives du centre vers les murs. Reposez la moquette et marchez dessus lentement en chassant les bulles d'air pour que l'adhésion soit optimale.

A savoir : Pour les grandes surfaces, soulevez le moquette et enduisez le sol de colle.

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Tout savoir sur le sol en galet

16 Mars 2009 , Rédigé par sabih

 
Tout savoir sur le sol en galet

Tout droit sorti des océans, le galet fait depuis peu une entrée remarquée dans les maisons. Symbole de naturel et de zénitude, il existe toute sorte de galets. Les traditionnels de mer ou de rivière dans les teintes blanches, grises ou noires, mais aussi de plus exotiques, en provenance de Bali ou d'Indonésie aux coloris roses, verts ou bruns. Enfin les galets japonais verts et bleus ont un beau rendu brillant.

 - Tout savoir sur le sol en galet
> Où poser un sol en galet ? Adopté depuis longtemps pour les terrasses, le sol en galet fait aujourd'hui son entrée à l'intérieur.
Un petit conseil tout de même, réservez-le en priorité pour les
salle de bains car son entretien nécessite un lavage à grande eau !   > Les bons outils  - Mortier - Spatule crantée - Eponge - Galets ou dalles de galets - Joint époxy - Vernis hydrophobe pour pierre
 
> La pose étape par étape :
J'imagine mon motif  Dessinez votre motif sur un carton. Soyez inventif ! Vous pouvez choisir d'alterner les
couleurs et les tailles de galets, créer des motifs géométriques ou des spirales, ou encore réaliser un sol en galets plats, ou en calade, c'est-à-dire en disposant les galets verticalement.

Bon à savoir : pas question de se servir sur la plage, car le ramassage de galet est interdit sur nos littoraux. Vous trouverez par contre des galets dans des magasins spécialisés ou des magasins de
bricolage.      Je prépare mon sol Votre sol doit être parfaitement plat. Au besoin, passez un enduit auto-lissant qui réduira les irrégularités. Coulez ensuite sur la surface prévue du mortier colle à l'aide d'une spatule crantée.
  Je dispose mes galets Plantez les galets suivant le schéma voulu. Laissez sécher le mortier 24 à 48 h avant de jointoyer.
  Je réalise mes joints Pour les joints, prenez du mortier de jointement époxy. Celui-ci est
imperméable et anti-bactériens. Cette préparation peut être colorée, mais évitez les joints trop clairs, très salissants. Attention, si vous bourrez trop vos joints, vous perdrez en relief, et à l'inverse, si vous n'en mettez pas assez les galets vous ferons mal aux pieds. Vous devez arriver au juste dosage. Une fois les joints durcis, passez une éponge humide pour nettoyer les galets.
  Je passe la finition Appliquez une couche de vernis hydrophobe pour pierre. Celui-ci enlèvera la porosité des galets, les protégeant des taches et de l'eau.   > Les dalles de galets prêtes à l'emploi   Autre solution, les dalles de galets que vous trouverez dans les enseignes de bricolage.
Les galets sont collés sur un filet pour former une dalle. Vous trouverez généralement les dimensions suivantes : 30X30 cm, 40x40 cm, ou encore des
frises 20x8 cm. Elles présentent de plus des bords irréguliers, pour un résultat le plus naturel possible. 

La technique de pose des dalles de galets   La veille, encollez le dessous de vos dalles et laissez sécher. Elle seront plus rigides et donc plus facile à poser. Appliquez sur une surface lisse le mortier colle puis enfoncez les dalles les unes à côté des autres. A chaque m² réalisé, surveillez les raccords entre les dalles, et rajoutez quelques galets dans les trous si nécessaire. Laissez sécher 24 à 48 h. Appliquez dans les interstices le joint époxy. Puis, passez une éponge humide une fois le joint durcit pour nettoyer vos galets. Dernière étape, passez le vernis hydrophobe pour protéger les galets.

Les recommandations d'entretien 
Les sols en galet sont difficile d'entretien, en particulier les joints qui jaunissent vite. D'où l'intérêt de prendre un matériel de jointure et un vernis de bonne qualité qui vont protéger vos sols contre les taches et le temps.    > En savoir plus : Où trouver des galets ? 
www.lemarchanddesable.fr, www.leroymerlin.fr
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aménagement

16 Mars 2009 , Rédigé par sabih


Terrasse, jardin, balcon, cour, patio, quelle que soit sa taille, son exposition, son accessibilité, un espace extérieur est un refuge, un jardin secret, un 'poumon vert'. Aujourd'hui, le manque d'espace, le stress des zones urbaines, la pollution, le bruit, incitent de plus en plus de Français à aménager ces espaces extérieurs pour s'y ressourcer, recevoir leurs amis ou leurs clients, jardiner, jouer pour les plus jeunes et créer un écran entre eux et la ville.

Loin d'être des espaces dont l'utilisation se cantonne à deux mois dans l'année, terrasses et jardins sont désormais utilisés de façon permanente grâce à l'utilisation de protections contre les intempéries. Investir dans un aménagement extérieur s'impose lorsque l'on souhaite gagner quelques précieux mètres carrés de surface habitable ou offrir à ses clients des espaces d'accueil plus spacieux et plus aérés offrant des vues sur la ville. Chaque détail compte alors pour en faire de véritables pièces en plus dotées des mêmes qualités de confort, de design et de fonctionnalité que l'intérieur.

Tout comme l'aménagement d'un espace intérieur, celui de l'extérieur représente un véritable investissement en temps et en argent. Il requiert une bonne vision de l'espace, une connaissance des végétaux et des milieux dans lesquels ils se développeront, des matériaux et de la façon de les associer, des contraintes de poids dans le cas d'une terrasse, d'exposition. Parfois, il faudra se protéger d'un vis à vis ou d'une vue déplaisante, du vent ou du soleil.

Pour simplifier la vie de ses clients, particuliers ou professionnels, et leur permettre de profiter de leur coin de verdure en toute quiétude sans en subir les désagréments, sabz décline une offre globale permettant d'aménager un espace extérieur de A à Z.

Parce que l'art de vivre à l'extérieur ne s'improvise pas, parce que les besoins de ses clients sont spécifiques, l'approche de sabz est personnalisée. Pas de solutions toutes faites mais des conseils ou des projets adaptés à chaque situation grâce à une réelle prise en compte des attentes du client.

Dans le cas d'un aménagement sur mesure, une première découverte du lieu à aménager permet d'établir un diagnostic et une première série de préconisations allant du remplacement d'un sol, à la mise en places de supports pour la végétation de type câbles ou pergola, en passant par la mise en place de bacs et jardinières sur mesure ou standards. Vient ensuite une phase d'étude détaillée au terme de laquelle l'ensemble des lignes et détails du projet sont validés et chiffrés. La réalisation peut alors débuter sous la conduite des équipes de sabz.

Sourcing, bases de données mises à jours en permanence, matériauthèque, showroom, pluridisciplinarité de l'équipe, sous traitants rigoureusement sélectionnés, service logistique et contrats d'entretien sont autant d'atouts et de compétences que sabz met au service de ses clients.

Gage de tranquillité mais aussi d'originalité, la démarche de sabz conjugue professionnalisme, curosité, imagination et performance.

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la réception des travaux

13 Mars 2009 , Rédigé par sabih

La réception des travaux


Si vous avez construit votre maison avec l'aide d'un architecte (le plan de la  maison doit obligatoirement être établi par un architecte quand la SHON de la construction dépasse 170 m2), si vous avez traité directement avec un ou des entrepreneurs de travaux, ou si vous êtes passé par un constructeur de maisons individuelles, vous êtes le maître d'ouvrage, et c'est vous qui allez devoir procéder à la réception des travaux. Lisez attentivement ce qui suit pour savoir  comment faire et à quoi cela vous engage. La réception des travaux est l'ultime étape de la construction, l'opération au cours de laquelle, en tant que maître d'ouvrage, vous allez constater :

  • l'achèvement des travaux, leur conformité aux documents contractuels (plans, devis descriptifs, et leurs avenants éventuels, notice descriptive qui est le document mentionnant les caractéristiques techniques conformément à un modèle type agréé par arrêté ministériel),


  • leur bonne exécution.




Convocation des entreprises  et point de départ  des garanties

La réception des travaux est un acte important auquel vous devez convoquer tous les entrepreneurs qui ont œuvré, par lettre recommandée avec accusé de réception. Vous avez la charge d'en fixer la date (mieux vaut que ce soit en accord avec les entrepreneurs) et d'envoyer les convocations. Vous prononcerez la réception. Les entreprises peuvent contester vos observations ou réserves, si elles les estiment infondées. Mieux vaut vous faire assister par un architecte ou un technicien compétent en qui vous avez confiance, car il faudra sans doute débattre avec les entreprises. Si vous êtes passé par un constructeur de maisons individuelles, vous n'aurez qu'un seul interlocuteur : le constructeur. Dans ce cas, c'est lui qui prononce la réception. La date portée sur le procès verbal de réception des travaux, que vous émettiez ou non des réserves, marque le point de départ des délais des différentes garanties couvrant votre logement. La réception des travaux coïncide généralement avec le paiement du solde aux entreprises, sauf éventuellement la retenue de garantie si vous émettez des réserves, et si cette retenue de garantie est stipulée contractuellement. Elle coïncide aussi avec la remise des clés, qui peut se faire même si vous avez émis des réserves, et avec la prise de possession de votre logement. Une étape qu'il vaut mieux ne pas franchir avant que la réception n'ait eu lieu (on pourrait vous reprocher d'être la cause de certains dommages visibles, comme le bris d'un carrelage par exemple).

Comment procéder  à la réception des travaux ?  

• Venez au rendez-vous muni de tous les documents utiles : plans, contrats ou marchés de travaux, devis descriptifs, avenants..., 

  • vérifiez que les plans aient bien été respectés : sens de l'ouverture des portes, largeur des panneaux...,
  • contrôlez que les travaux soient bien conformes aux devis descriptifs,
  • testez le bon fonctionnement des équipements : ventilation (VMC), chasse d'eau, prises de courant (venez avec une lampe au bout d'un fil comportant une branche mâle et une branche femelle et testez les prises),
  • tirez de l'eau à tous les robinets pour voir s'ils ne fuient pas et faites-la évacuer. Signalez les éventuelles taches d'humidité. Dans tous les cas, si vous émettez des réserves, elles doivent être formulées en termes précis. Si vous ne pouvez pas vérifier l'état de fonctionnement du chauffage parce que la réception n'a pas lieu dans des conditions climatiques optimum (l'été au lieu de l'hiver), si vous ne pouvez contrôler l'eau ou le gaz parce que les branchements ne sont pas réalisés, vous devez mentionner ces faits sur le procès verbal. Quand vous aurez dressé la liste des réserves éventuelles, vous devrez dresser le procès-verbal de réception des travaux. Vous ne pouvez pas refuser la réception si vous avez constaté quelques imperfections minimes. Par contre, vous pouvez la refuser si les travaux prévus sur le devis descriptif ne sont pas exécutés ou le sont incomplètement, ou si les imperfections sont trop nombreuses ou les désordres trop importants et assimilables à un non achèvement. Vous devez indiquer les motifs du refus sur le procès-verbal et l'envoyer à votre assurance dommages-ouvrage.

> Si la réception des travaux s'effectue sans réserves

Vous remplissez alors le procès-verbal, vous en adressez copie signée à chaque intervenant, qui doit vous en accuser réception. Vous reconnaissez de ce fait que l'ouvrage livré est conforme à la chose commandée. Cela vous amènera donc à verser le solde du prix de la construction ou du prix de vente. Enfin, vous pourrez prendre possession des lieux.

> Si la réception des travaux s'effectue avec des réserves

C'est que vous avez constaté des vices apparents. Les vices cachés ne se manifestent qu'après, (c'est pourquoi la garantie décennale existe). Entendez-vous avec l'entrepreneur responsable pour qu'il exécute les travaux consécutifs aux réserves formulées dans un délai raisonnable. De 30 à 90 jours maximum. Si les travaux de réparation des vices apparents vous satisfont, établissez avec lui un constat de levée des réserves. N'oubliez pas d'en envoyer copie à votre assurance dommages.

> La remise des clés 

Elle renvoie sur vous toute responsabilité relative à la survenance d'un sinistre non inhérent à un vice de construction : inondation, incendie, etc. Souscrivez d'urgence une  multirisque-habitation (voir chapitre assurance). Sachez enfin qu'une réception avec réserves et consignation de la retenue de garantie ne doit pas entraîner la rétention des clés, dès lors que l'occupation des lieux ne gêne pas la reprise des imperfections ou l'achèvement des travaux. Si cela arrivait malgré tout, saisissez le juge des référés du lieu de construction de votre domicile pour obtenir la remise de vos clés sous astreinte.

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Revêtements de sols et parquets

13 Mars 2009 , Rédigé par sabih

Revêtements de sols et parquets


Les revêtements de sol en PVC offrent une variété de colorations de motifs et de textures très grande. Produits techniques, ils répondent à l'ensemble des caractéristiques auxquelles s'attache l'acheteur comme par exemple le confort acoustique (sonorité à la marche, atténuation du bruit d'impact). Une nouvelle norme NF S 31-074, dite "sonorité à la marche", mesure l'intensité des bruits d'impacts sur les différents revêtements de sol. Elle établit une classification par niveau de bruit mesuré, selon une échelle allant de A à D, comprenant l'ensemble des revêtements de sol. Plus le niveau mesuré est faible, meilleure s'en trouve l'atténuation acoustique. Un certain nombre de revêtements de sol sont certifiés NF-UPEC : un organisme tiers valide les valeurs des performances annoncées et vérifie de nombreux éléments complémentaires (résistance à l'usure, au poinçonnement, à l'eau...). Ces produits certifiés affichent le classement UPEC qui précise le niveau d'usage pour lequel est conçu le produit en fonction de sa destination... Quelques uns de ces revêtements sont également certifiés NF-UPEC.A, ce qui signifie que, en plus des autres caractéristiques, la valeur d'atténuation acoustique au bruit de choc est certifiée.

> Le linoléum
Les revêtements de sol en linoléum sont également des produits techniques qui répondent à des prescriptions exigeantes. Certains bénéficient d'un classement UPEC qui précise le niveau d'usage en fonction du local de destination.




Les moquettes

Les moquettes en laine font office de régulateur d'ambiance par leur capacité à retenir environ 18 % de leur poids en humidité. Vous choisirez de préférence des moquettes en laine antistatiques, anti-salissures traitées, ininflammables et résistant à l'eau, à la lumière et aux frottements.

Dans le domaine des moquettes tissées, il existe des normes AFNOR 35 6001 et 35 6002. Pour les moquettes "touffetées", "aiguilletées", le classement UPEC précise le niveau d'usage pour lequel est conçu le produit en fonction de sa destination.


L'entretien des tapis et moquettes

> L'entretien courant
C'est le travail du balai mécanique ou de l'aspirateur pour enlever les poussières selon la salissure, une ou plusieurs fois par semaine.

> L'entretien périodique
Pour la moquette, la meilleure solution est un nettoyage par injection puis extraction successives. On pulvérise à haute pression une solution aqueuse aspirée immédiatement après, avec toute la salissure. Il ne demeure aucune trace de shampooing dans les fibres, le réencrassement est ainsi retardé, le peu d'humidité subsistant permet un séchage rapide.
Pour les tapis, qu'ils soient mécaniques ou tissés main, ras ou à mèches, une entreprise spécialisée procédera à une rénovation complète en usine.

> Conseils aux utilisateurs
Il ne faut pas attendre que l'encrassement soit trop important. Cela rendrait le nettoyage difficile, voire peu efficace. Il ne faut pas non plus pêcher par excès inverse, en les nettoyant soi-même trop souvent. Le risque de dépôt important de shampooing favoriserait le réencrassement ultérieur.
En revanche, il est utile de traiter immédiatement toutes les taches que l'on peut faire accidentellement sur une moquette. Les taches faites par un produit contenant du tanin, élément qui a la propriété de s'oxyder à l'air et à la chaleur, produisent des effets indélébiles fixés comme une teinture. Le tanin se trouve dans tous les produits d'origine végétale tels que café, thé, vin, bière, jus de fruits... Aussitôt après avoir renversé un tel liquide, il faut tamponner avec une éponge humide sans frotter, rincer à l'eau claire et recommencer l'opération à plusieurs reprises afin d'éliminer toute présence de tanin. Un autre problème dont on ne se méfie pas, est celui des plantes vertes d'appartement. Généralement disposées dans des soucoupes ou cache-pots, à même les tapis et moquettes, elles constituent aussi un grand danger pour les revêtements de sol. La faïence ou la porcelaine sont poreuses et transmettent en l'entretenant une humidité constante entre la plante et le sol. Les sucs sécrétés par les végétaux vont attaquer les fibres qui perdront ainsi toute résistance. Pour éviter cela, il faut donc toujours prévoir une circulation d'air entre les plantes et le sol (bacs surélevés).


Les parquets

Revêtement de sol esthétique et robuste, le parquet permet un large choix de motifs et de couleurs. L'utilisation de matériaux résiliants en sous-couches ou entre les lambourdes permet en plus de satisfaire aux conditions de confort acoustique et thermique.
La mise en œuvre du parquet doit respecter des règles strictes en matière d'humidité des supports et de l'ensemble "température-état hygrométrique de l'air" dans les locaux, sous peine de voir apparaître de nombreux désordres. Des joints de dilatation doivent être respectés sur le pourtour de la pièce, sous les plinthes, y compris au niveau des liaisons avec les huisseries, les escaliers... L'orientation des formes lors de la mise en œuvre des parquets obéit à des lois esthétiques, mais doit aussi tenir compte du rapport entre la longueur et la largeur des locaux.


> Il existe trois types de parquet :

• les parquets traditionnels, constitués de lames massives de 23 à 25 mm d'épaisseur, ils sont cloués sur des lambourdes. Les lames peuvent être disposées de différentes manières pour former des motifs : "à coupe perdue", "à l'anglaise", (lames parallèles), "à bâton rompu" (lames formant un motif à chevrons),"à point de Hongrie", (motif à chevrons avec un raccordement en bout de lames à 45°), des parquets mosaïques formant des suites de panneaux carrés, composés d'assemblages plus ou moins complexes de lames associant des bois de différentes essences,

• les parquets collés sont constitués delamelles de bois de 8 à 14 mm d'épaisseur collées directement sur une chape en béton. Les lamelles présentent différents motifs (damiers, à chevrons...),
• les parquets flottants ont connu au cours de ces dernières années un essor très important. Cependant, leur mise en œuvre doit respecter strictement les règles de pose (DTU 51.11), sous peine de voir des désordres importants se produire, qui nécessitent souvent le remplacement pur et simple du produit.L'avantage de ce type de parquets est d'être en général livrés finis, vernis en usine. Ils ne nécessitent donc pas de ponçage, ni de couche de finition une fois posés, sauf dans les zones de grand trafic.
Les parquets flottants existent également en lames massives pré-vernies. Leur assemblage se fait par collage, en rainure ou pour certains, avec des clips inoxydables qui relient les lames les unes aux autres, permettant ainsi une certaine dilatation d'ensemble et un éventuel démontage ; ce qui n'est pas le cas pour tous les autres parquets flottants, dont les lames sont collées entre elles.

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la salle de bain

13 Mars 2009 , Rédigé par sabih

Parce que la salle de bain n'est plus seulement le lieu de la toilette, mais qu'elle est devenue un élément important du style de vie, il importe tout d'abord de savoir quelle atmosphère on veut y créer, quel style on veut lui donner !




Alimentation en eau froide et chaude

La pression de l'eau est en général suffisante pour la desserte de tous les appareils, quelle que soit leur disposition dans la pièce. Les canalisations peuvent cheminer en "apparent" ou être encastrées. Cette dernière solution est plus élégante, mais elle exige un travail très soigné afin d'éviter des fuites ultérieures qui détérioreraient les murs.

L'évacuation des eaux usées

Tous les appareils doivent se raccorder à une chute générale ; l'emplacement de celle-ci influence la disposition des appareils. Les chutes uniques existantes (ou à créer), nécessitent des ventilations conformes aux règlements sanitaires. Donc, l'installation d'un WC dans la salle de bains exige le recours à un installateur compétent.
Le cheminement des eaux usées entre chaque appareil et le raccordement à la chute générale imposent une pente minimale qui, doit être de 5 mm par mètre linéaire. Ce sera donc l'appareil le plus haut, le lavabo, qui supportera d'être le plus éloigné de cette chute. En surélevant certains appareils, baignoire ou douche, on améliore la pente d'écoulement, ouvrant ainsi une possibilité d'éloignement de la chute générale.

Un bon chauffage est indispensable

La gamme des systèmes de chauffage pour la salle de bains est très étendue, on trouve aussi bien des convecteurs électiques, des radiateurs soufflants, des radiateurs électriques, des radiateurs à accumulation, que des radiateurs sèche-serviettes. La mise en oeuvre d'un système de chauffage électrique dans la salle de bains, implique des précautions importantes. Tous les appareils doivent être conformes aux normes en vigueur, leur disposition ainsi que leur installation sont soumis à des mesures de sécurité exigeantes.


L'installation électrique

La salle de bains est soumise à des règles de sécurité particulières, la présence d'eau, d'humidité et un sol conducteur aggravent les risques d'électrocution du corps humain. La salle de bains est divisée en trois zones (ou volumes) dans lesquelles les règles d'installation sont différentes en fonction des risques :

Le volume 1 : ce volume est situé du fond de la baignoire (ou du bac à douche) jusqu'à une hauteur de 2,25 m. A noter que l'espace situé sous la baignoire est assimilé au volume 3 s'il est fermé et s'il n'est accessible qu'à l'aide d'une trappe ne pouvant être ouverte qu'avec un outil.
Dans ce volume, aucun appareillage (interrupteur, prise de courant, boîte de connexion) ni système d'éclairage (sauf TBTS : très basse tension de sécurité, sous réserve que le transformateur de séparation soit placé en dehors des volumes 1 et 2) ne sont admis.
Les chauffe-eau à accumulation et instantanés n'y sont admis qu'à condition qu'ils soient de classe I et protégés par des dispositifs différentiels 30 mA en tête d'installation, de plus ils doivent être raccordés au réseau d'eau par des canalisations métalliques fixes. A noter que les chauffe-eau à accumulation doivent être de type horizontal et placés le plus haut possible.
A noter également que dans ce volume, les boites de connexions ne sont admises que pour le raccordement direct des appareils.

Le volume 2 : ce volume se situe du rebord de la baignoire (ou du bac à douche) jusqu'à 0,60 m et sur hauteur de 3 mètres.

Dans ce volume, ne peuvent être installés que des appareils de classe II protégés par un 30 mA en tête de l'installation, des prises de courant avec transformateur de séparation pour le rasoir, des appareils d'éclairage ou des armoires de toilettes avec prise électrique si celle-ci est alimentée par un transformateur de séparation intégré, des appareils d'éclairage en très basse tension (sous réserve que le transformateur de séparation soit placé en dehors des volumes 1 et 2). A noter que tous les appareils d'éclairage doivent être protégés contre les projections d'eau.

Le volume 3 : ce volume commence à partir de la fin du volume 2 jusqu'à 2,40 mètres pour 2,25 mètres de hauteur.
Dans ce volume sont admis, les interrupteurs, les prises de courant 2 pôles + terre (ou avec transformateurs de séparation) et les boites de connexions qui alimentent directement les appareils de chauffage. Tous les appareils qui sont installés dans ce volume doivent être protégés contre les chutes d'eau verticales et être raccordés à la terre sauf s'ils portent le symbole de la double isolation, ou s'ils sont alimentés par un transformateur de séparation.

Enfin, une liaison équipotentielle locale (parlez-en à votre électricien) doit être assurée entre toutes les canalisations métalliques (eau froide, eau chaude, vidange, chauffage, gaz, etc.), les corps des appareils sanitaires lorsqu'ils sont métalliques, les armatures métalliques du sol, les autres éléments conducteurs accessibles, tels que les huisseries métalliques, et tous les conducteurs de protection. Cette liaison équipotentielle locale doit être réalisée dans la salle d'eau, s'il n'est pas possible de relier certains éléments conducteurs à l'intérieur de la salle de bains, cette liaison peut être réalisée dans les locaux contigüs.

Le choix des emplacements

Lors d'une installation, on ne peut négliger la surcharge que constitue la baignoire pleine d'eau : assurez-vous que le sol soit en mesure de supporter un poids important et si un doute subsiste, consultez un architecte, car il est toujours possible de renforcer la zone concernée. Il faut se méfier des portes qui s'ouvrent dans le mauvais sens, des tablettes trop saillantes ou trop longues, des angles de murs trop agressifs.

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Une grande variété de matériaux

13 Mars 2009 , Rédigé par sabih

Une grande variété  de matériaux

Le terme de carrelage regroupe une grande variété de matériaux :
 • les produits céramiques sont classés en fonction de leur mode de fabrication (grès  étirés et grès pressés) et de leur porosité  croissante (grès cérame fin vitrifié, grès cérame, terres cuites et faïences, qui sont toujours émaillées),
• les pâtes de verre (généralement de petits formats),
• les carreaux de ciment,
• les pierres reconstituées.
Les matériaux naturels (pierres, marbres,  granits, schistes...), bien que n'étant pas  classés dans les carrelages, ont des qualités similaires et demandent une mise en œuvre quasi-analogue, assurée par les mêmes  professionnels.

A chacun ses qualités

Le classement de la marque NF UPEC permet un choix qualitatif de carreaux céramiques en fonction de l'utilisation souhaitée. Le classement UPEC désigne la classification du  revêtement en fonction du type de local. Le carreau mis en œuvre doit alors posséder le même indice que le local. Malgré l'évolution des techniques, les carreaux de sol à parement émaillé sont généralement moins résistants que les carreaux non  émaillés. Toutefois sur les murs, il est possible d'utiliser toutes sortes de carreaux sans aucune restriction. Pour pouvoir être utilisé en extérieur, un carreau doit satisfaire à une norme de résistance au gel. Le carrelage peut être posé de manière scellé (DTU 52.1) ou collé (CPT de mise en œuvre en  fonction de la classification des locaux et de la colle).
Contrairement à une idée reçue, un carrelage n'est jamais considéré comme étanche par  lui-même. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser un ouvrage complémentaire, notamment dans les salles d'eau où une étanchéité sous carrelage doit être réalisée conformément au CPT (Cahier de Prescriptions Techniques) "Carrelages collés à l'aide de mortiers colles". Chaque catégorie de produit offre une grande variété de dimensions, de formes, d'aspect et de couleurs propres à créer l'ambiance  personnelle recherchée.
Les fabrications  actuelles proposent des formats modulables, des frises et des rosaces en décors ou en découpes qui permettent de nombreuses  combinaisons vous permettant de laisser libre cours à votre imagination.

L'entretien

De par ses qualités, un carrelage se satisfait généralement d'un entretien réduit : lavage régulier à l'eau additionnée d'un détergent adapté ou de savon noir suivi d'un rinçage. Les carreaux de terre cuite et les carreaux de ciment doivent être traités avant la mise en  service afin de les imperméabiliser, raviver leurs couleurs et augmenter leur résistance aux  salissures.
Pour bien choisir le revêtement en fonction de votre habitat, de la situation de la pièce, de la situation géographique de l'habitat (ville,  campagne, bord de mer, montagne), entourez-vous des conseils d'un professionnel.
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Les différents styles de terrasse

2 Mars 2009 , Rédigé par sabih

Les différents styles de terrasse

Tout d'abord, une petite précision : le terme « terrasse » a plusieurs significations. Dans le cas qui nous intéresse ici, il désigne soit la plateforme extérieure d'un étage d'une habitation construite en retrait sur l'étage inférieur, soit la terrasse extérieure située sur le devant d'une maison.

On distingue cinq grands styles de terrasses : les terrasses en pierres, en pierres reconstituées, en bois, en terres cuites ou plus simplement en béton. Pour choisir le « bon » revêtement pour votre terrasse, posez-vous deux questions :
Quel est mon budget : vous devez y inclure le prix des matériaux principaux, mais aussi le coût de la pose, ainsi que des matériaux annexes dans le cas où il vous faudrait réaliser une chape en béton avant de poser votre revêtement par exemple.
Qu'est-ce que je recherche en matière d'esthétisme : pensez que votre terrasse devra se marier avec le style de votre habitation et de votre
jardin si vous en avez un ! Cela ne signifie pas pour autant qu'elle doit se fondre dans le paysage, mais plutôt qu'elle doit trouver sa place, naturellement. C'est pourquoi, il n'y a pas de règle en la matière, sur l'utilisation de tel ou tel matériaux. À vous de voir...

Les terrasses en pierres

De style plutôt classique, les terrasses en pierres présentent l'avantage majeur de durer dans le temps. À condition toutefois de les choisir résistantes au gel !
Matériaux nobles, il existe de nombreuses sortes de pierres, pour des rendus et des prix différents. Attention toutefois à choisir ses pierres en fonction de l'utilisation que l'on souhaite faire de sa terrasse ! En effet, certaines pourront s'avérer trop glissantes ou encore trop « coupantes » si vous envisagez d'y marcher les pieds nus (pensez surtout aux jeunes enfants). Dans tous les cas, renseignez-vous auprès des professionnels afin de connaître les caractéristiques complètes des pierres que vous allez choisir. Certaines pourront avoir besoin d'une vitrification pour éviter qu'elles ne noircissent par exemple. Enfin, sachez que pour s'insérer parfaitement aux dimensions de votre terrasse, il vous faudra tailler certaines pierres et là, cette technique ne s'improvise pas ! Raison de plus pour faire appel à un professionnel.

Les terrasses en pierres reconstituées

Relativement récent, ce matériau séduit à la fois par son prix et son esthétisme ! Techniquement, la pierre reconstituée est une sorte de mélange d'éléments naturels broyés entre eux et qui prend, au final, l'aspect de pierres (et même du bois !). Résistante (elle dure un demi-siècle environ), la pierre reconstituée peut prendre de très nombreuses formes puisqu'elle est moulée. Conçue pour l'extérieur, elle ne gèle pas, est antidérapante et se pose assez facilement.

Les terrasses en bois

Apprécié pour ses qualités esthétiques et sa facilité de pose, le bois est le matériau à la mode en matière de terrasse ! Attention toutefois à choisir une essence résistante au temps et imputrescible. Les essences de bois sont classées en fonction de leur dureté et de leur résistance aux agressions extérieures. Ce classement allant de 1 à 5, il est préférable de choisir une essence de bois classée en catégorie 3. Comme pour un parquet de salle de bains, c'est le bois exotique (Teck...) qui s'adapte le mieux ; mais c'est aussi le plus cher... sachez également que le bois exotique devra être traité spécialement si vous ne voulez pas qu'il se décolore avec le temps. Pour ce qui est des essences européennes, elles devront impérativement avoir été traitées pour augmenter leur résistance.

Pour la construction de votre terrasse en bois, vous avez le choix entre les lames ou les caillebotis. Comme pour un parquet intérieur, les lames s'assemblent pour former au final un plancher. Cette solution sera à privilégier dans le cas où votre sol a des différences de niveau. Les caillebotis quant à eux se présentent sous la forme de dalles déjà assemblées qui s'emboîtent les unes aux autres. Les planchers en caillebotis sont très souvent utilisés pour des terrasses carrées ou rectangulaires.

Enfin, parce qu'une terrasse ne se reconstruit pas tous les ans, mieux vaut ici aussi faire appel à un professionnel (menuisier...) qui saura vous conseiller pour le type de bois, son entretien et surtout qui réalisera les découpes et la pose.

Les terrasses en terres cuites

Privilégiées dans bien des intérieurs, les terres cuites se déclinent maintenant en revêtements d'extérieur. Principale différence entre les deux : la cuisson ! En effet, dans le cas d'une terre cuite pour l'extérieur, celle-ci devra être effectuée à une très haute température ; d'où l'aspect beaucoup plus foncé de ces terres cuites. Résistantes au gel et au temps, leur prix varie en fonction de leur technique de production, artisanale ou industrielle.

De manière générale, pour les terrasses d'appartements, sachez qu'elles doivent pouvoir supporter un poids de 250 kg au m2, (ce qui exclut des matériaux trop lourds). Il faut également choisir un sol imperméable de manière à éviter les infiltrations dans les pièces situées en dessous.

Les terrasses en béton

Lorsqu'il s'agit d'une simple dalle, les terrasses en béton brut doivent être recouvertes d'autres matériaux (bois, carrelages...) pour être protégées ! Dans le cas contraire, elles risquent de s'user, de se tâcher...
Aujourd'hui, il existe une nouvelle tendance pour habiller sa terrasse : le béton décoratif ! À l'image de la pierre reconstituée, ce type de béton offre la possibilité de jouer sur les couleurs et les effets de matières. Autre avantage, son faible coût comparé aux autres matériaux.

2 - La terrasse idéale

Nous l'avons vu, la terrasse idéale est celle qui correspondra le mieux à votre budget et à vos attentes. Encore faut-il penser à certaines règles de sécurité, sans oublier la réglementation en vigueur !

Les règles pour les terrasses et les balcons

Nous traiterons ici principalement des terrasses construites en hauteur. Solidité des planchers, des balustrades, présence de gardes-corps... autant d'éléments à faire vérifier avant d'envisager l'aménagement d'un balcon ou d'une terrasse.

Le plancher des balcons

Aux côtés des balcons d'immeubles en pierre, il en existe aussi en bois. Souvent anciens, il faut s'assurer que les insectes et les intempéries ne les aient pas rendu complètement pourris ! Pour ce qui est des balcons en pierre, il convient de regarder avec attention les structures métalliques qui soutiennent l'ouvrage. En effet, elles peuvent être attaquées par la rouille, voire même descellées ! Prudence, donc.

Les gardes-corps

Ils sont obligatoires pour les terrasses et les balcons et doivent être à une hauteur d'au moins 1 mètre ! Cependant, si le garde-corps a plus de 50 cm d'épaisseur, sa hauteur peut être de 80 cm minimum. Pour ce qui est des barreaux, ils doivent être espacés de 11 cm maximum à la verticale et de 18 cm maximum à l'horizontale. Enfin, jusqu'à 45 cm de hauteur, un garde-corps ne doit pas avoir de surface horizontale, les enfants pouvant alors s'en servir pour grimper. Attention : si vous faites refaire le sol, en ajoutant des caillebotis par exemple, pensez à vérifier que la hauteur des gardes-corps reste suffisante !

ZOOM sur la réglementation en matière de terrasse
Le permis de construire :

Il est inutile, quelle que soit sa superficie, si votre terrasse est non couverte, OU, posée sur le sol naturel, OU, si sa hauteur n'excède pas 0,60 m !
Vous en avez besoin si votre terrasse est d'une hauteur supérieure à 0,60 m, OU, si elle est auto- portante (c'est-à-dire si elle repose sur une structure en bois ou en métal).

Dans tous les cas, vous avez intérêt à vous renseigner auprès de votre mairie, vous connaîtrez alors tous les règlements en vigueur dans votre commune.

La taxe d'habitation :

Une chose à laquelle on ne pense pas toujours lorsque l'on projette de faire construire une terrasse, c'est l'incidence de celle-ci sur le taux de coefficient de votre taxe d'habitation (de + 0,2, jusqu'à + 0,5 en règle générale) ! Vous devez donc déclarer sa superficie aux impôts.

3 - Aménager sa terrasse ou son balcon

Une fois construit, pour que sa terrasse ou son balcon prenne vie, il faut l'aménager. Fleurs, arbres, système d'arrosage, mobilier, éclairage, stores... tout dépendra de la place dont vous disposez et surtout des utilisations que vous souhaitez en faire !

 

Les fleurs et les arbres

On ne plantera pas les mêmes espèces selon que l'on dispose d'un petit balcon peu ensoleillé ou d'une terrasse plein sud de 50 m2 au dernier étage d'un immeuble ! Pour vous y retrouver, sachez qu'aujourd'hui les jardineries ont toutes (ou presque) un ou des rayons dédiés aux terrasses et aux balcons. Vous pourrez sûrement y trouver votre bonheur, à condition de ne pas choisir des arbres susceptibles de trop grandir et de devenir dangereux pour vous ou vos voisins.

L'arrosage automatique

Dans le cas d'un balcon ou d'une terrasse fleuri, il peut être pratique et économique d'installer un système d'arrosage automatique. Raccordé à un robinet principal, il s'agit d'un système de tuyaux avec des arroseurs que l'on dissimule dans les jardinières, d'un filtre pour empêcher les particules de boucher ces petits arroseurs, d'un détendeur pour diminuer la pression et la réguler et d'un programmateur à pile pour déclencher automatiquement l'arrosage à heures fixes. Très simple d'installation - les outils ne sont parfois même pas nécessaires - ces systèmes se trouvent dans toutes les grandes surfaces de bricolage et les jardineries. Préférez un réglage pour un arrosage tard le soir ou la nuit et l'hiver, débranchez et rangez votre programmateur.

Le mobilier

Une terrasse bien fleurie, quoi de plus naturel que de souhaiter s'y tenir comme dans un salon ? Pour cela, vous allez devoir acheter du mobilier. Parasol, table, chaises, fauteuils... la tendance pour le mobilier d'extérieur est au confort et à l'élégance. En général, on distingue deux grandes catégories : le mobilier classique/romantique (fer forgé, prédominance du blanc et des couleurs pastels...) et le mobilier contemporain en bois ou résine pour une plus grande facilité d'entretien.

L'éclairage

L'éclairage extérieur joue pour beaucoup dans le charme d'une terrasse ou d'un balcon car, le soir venu, c'est lui qui créera l'ambiance ! En été, il vous permettra de profiter de la décoration et de l'environnement que vous aurez créé et en hiver, de l'intérieur, il agrandira vos pièces !
Pour une terrasse, privilégiez les lampadaires qui donnent une lumière large et circulaire. Pour un balcon, jouez la discrétion avec des luminaires basses tensions.
Dans tous les cas, pensez à respecter les normes en vigueur pour le matériel afin d'éviter tout risque d'accident. Là aussi le plus simple et de faire appel aux professionnels pour vous renseigner.

Les stores

Exposé plein sud où lorsque l'été arrive, se protéger du soleil et de la chaleur peut vite devenir une priorité pour tout détenteur d'un balcon ou d'une terrasse. Pour cela, il existe de nombreux modèles de stores : automatiques ou non, simples ou doubles... à vous de voir en fonction de votre ensoleillement et de votre budget !

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Finitions des sols en pierre

24 Février 2009 , Rédigé par sabih

Finitions des sols en pierre

Adoucie, bouchardée...

Comme le choix de la pose ou de la couleur de la pierre, celui de sa finition est essentiel pour obtenir l'aspect souhaité.

Adoucie : aspect lisse

Une pierre adoucie est rendue lisse et douce au toucher. Elle n'a plus d'irrégularités.

Bouchardée : aspect granuleux

La surface de la pierre a été travaillée avec un outil appelé boucharde. L'aspect de la pierre, à l'origine lisse, est granuleux.

Bossagée : aspect brut

La pierre est bombée sur la surface et présente des irrégularités.

Layée : aspect non poli

La surface non polie de la pierre est travaillée avec de fines rayures parallèles.

Polie : aspect vieilli

Cette technique est souvent utilisée pour donner un aspect vieilli à la pierre. Pour cela, on commence par adoucir la pierre puis l'on arrondit ses angles et sa surface.

Finitions - comparatif

Type Aspect Pierre Style - décoration
Adoucie Lisse Toutes Contemporain ou classique
Bouchardée Rugueux Toutes Vieilli ou rustique
Brossée Lisses Calcaires Vieilli ou rustique
Layée Rugueux Toutes Tous
Grenaillée Lisse ou rugueux Toutes Tous
Polie Très lisse Granits et marbres Contemporain
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parquet

24 Février 2009 , Rédigé par sabih

Parquet

Il existe trois catégories de parquet, 3 types de pose, plus de 10 finitions et plus de 50 essences de bois... Pourtant, ce n'est pas si compliqué !

parquet salon

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Sol parquet, en bref

Lorsque vous décidez d'opter pour le parquet comme revêtement de sol, voici les 4 critères clef à prendre en compte :

  • le type de parquet : massif, flottant ou stratifié,
  • la finition : vernie, huilée, cirée, etc,
  • la pose : clouée, collée ou flottante,
  • l'essence de bois : exotique ou européenne.

Massif, flottant ou stratifié  ?

Voici les quelques critères importants qui différencient les 3 types de parquets :

  • Résistance et isolation :
    • Si une rayure apparaît ou qu'un impact laisse une trace, le ponçage sera possible sur un parquet massif et flottant mais sera impossible sur du stratifié.
    • Un parquet massif ou flottant permettra une bonne isolation acoustique des pièces. Pour le stratifié, une mousse "haute densité" sera nécessaire pour diminuer de 50% la résonance.
  • Autres critères importants : le prix et la pose
    • Un parquet massif ou flottant coûtera entre 30 et 150 € le m2 et pourra être cloué, collé ou flottant.
    • Alors qu'un stratifié sera beaucoup plus abordable - entre 10 et 50 € le m2 - et devra être posé flottant uniquement.

Pour en savoir plus, visitez notre site : Parquet

Finition : vitrifié, huilé ou ciré ?

Lorsque vous abordez le choix de la finition, deux critères sont réellement importants : l'entretien et la réparation.

  • Entretien :
    • Sera-t-il facile à nettoyer ?
    • Faudra-t-il souvent renouveler les couches d'huile, vernis ou cire ?
  • Réparation :
    • Toutes les finitions apportent-elles la même protection ?
    • En cas d'impacts ou rayures, comment procéder selon la finition ?

Voici un comparatif des différentes finitions :

Comparatif des finitions de parquet : vitrifié, huilé ou ciré
  Finitions
Vitrifié ou verni Huilé Ciré
Réparation Si impact :
  • Peut être rénové par ponçage
  • Il faut traiter l'ensemble de la surface
Si dégradation :
  • Traiter avec une nouvelle application d'huile
Si impact :
  • Peut être réparé localement
Entretien
  • Très simple
  • Dépoussiérer puis nettoyer avec un linge humide
  • Utilisation d'un nettoyant neutre adapté pour raviver ou protéger
  • Une lotion métallisante peut ralentir l'usure, rénover en profondeur et redonner de l'éclat
  • Régulier mais simple
  • Dépoussiérer puis netoyer avec un savon-nettoyant adapté
  • Pas d'eau :
    • Cela fera grisailler le bois et le ponçage deviendra inévitable
    • En cas de tâche, il faudra laver au savon noir naturel (avec une machine à nettoyer les sols qui absorbera l'eau de lavage)
  • Simple
  • Dépoussiérer puis nettoyer à sec ou par application d'une couche de cire
  • Pas d'eau :
    • Cela fera grisailler le bois et le ponçage deviendra inévitable
    • En cas de tâche, il faudra poncer la surface puis repasser une couche de cire

Pour en savoir plus, visitez notre site : Parquet

Comparatif pose parquet

le tableau ci-dessous vous permettra de comparer les différents types de pose de votre parquet.

  Type de pose
Clouée Collée Flottante
Support
  • Sur solives (à l'étage)
  • Sur lambourdes clouées sur solives (rez-de-chaussée)
  • Sur lambourdes flottantes sur chape de ciment (confort acoustique)
  • Sur lambourdes fixées sur dalle de béton
  • Ou sur un support continu (panneaux d'agglomération, contreplaqué...)
  • Sur chape flottante
  • Sur chape rapportée
  • Sur béton surfacé
  • sur panneaux contre-plaqués ou de particules
  • Sur un ancien revêtement
  • Sur plancher ou faux plancher de panneaux de bois reconstitués
  • Sur béton surfacé ou avec une charge
Compatible chauffage-sol A proscrire Oui Inadéquate mais pas impossible
Faire soi-même ? Si vous avez d'excellentes connaissances en bricolage Si vous êtes assez bon bricoleur A la portée de tous les bricoleurs
Divers Permet le passage de câbles et l'installation de panneaux isolants -- Aujourd'hui ce système de clips représente 50% des ventes

Pour en savoir plus, visitez notre site : Parquet

Quelle essence de bois ?

Il en existe plus d'une cinquantaine.

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