Le coût des travaux de votre parquet
Dans le choix de votre futur parquet, la question financière est déterminante. Bien qu'il soit extrêmement difficile et délicat d'indiquer une fourchette de prix pour la pose d'un parquet, tant les paramètres sont nombreux, il est toutefois possible d'avoir une idée large des prix pratiqués.
Une des premières questions posées par les artisans concerne le budget que vous désirez consacrer à votre parquet. Suivant vos moyens et les paramètres du chantier, les solutions ne seront pas les mêmes. Sur son site Internet, l'Union française des fabricants et des entrepreneurs de parquets (UFFEP, syndicat professionnel regroupant plusieurs acteurs de la parqueterie, des fabricants aux poseurs en passant par les fabricants de colles) permet tout de même de se faire une première idée et propose une estimation pour du parquet en chêne, dans deux cas de figure : une surface de 30 m² et une autre de 500 m², à partir des prix pratiqués en 1998. Dans le premier cas, les prix s'échelonnent entre 45 et 84 euros le mètre carré hors taxe et dans le second entre 15 et 81 euros le mètre carré hors taxe. Ces variations peuvent encore être revues suivant l'essence de bois, européen ou exotique comme le doussié, l'aspect massif ou contrecollé du parquet, de la méthode de pose, le motif et la finition.
Concernant les essences, les prix des bois exotiques ne sont pas les mêmes que ceux des bois européens. Autrefois les bois exotiques étaient beaucoup plus chers, mais aujourd'hui on trouve des bois exotiques beaucoup moins chers que les bois du vieux continent.
Il faut savoir également qu'un parquet contrecollé posé en flottant n'est pas nécessairement la solution la moins coûteuse par rapport au massif, suivant l'essence de bois choisie et les circonstances du chantier. De plus, un parquet posé 'à l'Anglaise' est moins onéreux en temps et en argent qu'une pose en 'Point de Hongrie' ou à 'Bâton rompu'. Une telle disposition coûte 20% plus chère.
Question temps, la pose du parquet est relativement rapide. Gérard Favry, artisan à Nice (06), considère qu'«un ouvrier parqueteur peut installer 15 m² de parquet en une journée en moyenne». A cette estimation toutefois, doit être rajouté le temps de stockage des planches dans la pièce à parqueter, afin que le bois s'imprègne de l'humidité ambiante. «Pour ma part, je les laisse trois jours», explique Tahar Oukaci, parqueteur en Seine-et-Marne (77).
De même, doit être rajouté à ce délai - et à la facture - toutes les opérations annexes nécessaires pour bien intégrer le parquet dans la pièce : ragréage du sol pour en assurer la planéité, la pose de sous-couches synthétiques pour les mêmes raisons ou encore le raccord aux plinthes et aux portes, les découpes éventuelles...
Enfin, au-delà du temps et du coût engendré, il ne sera pas possible de réduire la facture par le biais d'une aide quelconque. En effet, les travaux ne sont pas éligibles aux aides et subventions et ne font pas l'objet de crédits d'impôt. Par ailleurs, ce type de chantier n'est pas éligible à la TVA de 5,5% sauf dans un cas particulier : lorsqu'il s'agit de travaux de rénovation dans une habitation ayant été achevée depuis plus de deux ans. Pour plus de précisions sur les conditions d'application de la TVA réduite, vous pouvez vous reporter à notre dossier ' TVA à 5,5%'.